FAQ

 Quelles sont les différences entre votre projet et celui des Innus? NOUVEAU!
 Le projet Apuiat proposé par les Innus est de taille beaucoup plus grande (200 MW) que le projet Des Cultures (24 MW). L’électricité du projet Apuiat serait vendue à Hydro-Québec Production mais aucun contrat n’est encore signé. L’électricité du projet Des Cultures sera vendue à Hydro-Québec Distribution en vertu d’un contrat qui a été signé en 2011 et qui fait déjà partie des bilans d’Hydro-Québec Distribution.


Quelle est la différence entre le coût de production des centrales hydro-électriques et celui des parcs éoliens? NOUVEAU!

La production des parcs éoliens est complémentaire de la production hydroélectrique. En effet, quand les parcs éoliens sont en production, Hydro-Québec peut réduire la production de ses centrales et stocker l’eau dans ses réservoirs pour utilisation future. Le prix du contrat du projet Des Cultures est plus élevé que le coût de production des centrales existantes d’Hydro-Québec puisque le coût de ces centrales est pleinement amorti pour la plupart d’entre elles. Comme le contrat d’approvisionnement en électricité a une durée qui a été fixée par Hydro-Québec à 20 ans seulement, les installations du parc éolien seront amorties sur 20 ans. Cependant, nous prévoyons exploiter ces éoliennes pendant une durée beaucoup plus longue. Après cette période de 20 ans, le coût de production du parc éolien sera comparable à celui des centrales hydroélectriques existantes.


Quelle est la durée du contrat d’achat d’électricité?
Le contrat a une durée de 20 ans à partir de la date de début des livraisons.


Après 20 ans, y aura-t-il de nouveaux projets autres qu’éoliens?
Il est difficile de prévoir aujourd’hui quelles technologies seront disponibles dans 20 ans. On peut penser à la production d’origine solaire qui connaît une croissance rapide dans plusieurs régions du monde. Mais c’est difficile à développer dans la région compte tenu de l’espace requis par un parc solaire.

Quelle est la durée de vie d’une éolienne?
Les éoliennes sont certifiées pour 20 à 25 ans. Cependant, l’expérience acquise par  Kruger dans l’entretien de ses machines à papier sera mise à profit pour prolonger la vie utile des éoliennes bien au-delà de cette durée.


Est-ce que les éoliennes sont démontables et qu’arrive-t-il après 20 ans?
Le contrat d’achat d’électricité comprend une obligation de créer un fonds de démantèlement. Ce fonds sera utilisé pour enlever les éoliennes et araser les fondations à 2 mètres de profondeur si, à la fin du contrat, les éoliennes ne produisent plus d’électricité. Si un nouveau contrat remplace le premier, les garanties financières pour le démantèlement demeureront en vigueur de sorte que les fonds resteront disponibles pour un éventuel démantèlement.

Est-ce que tous les propriétaires ont été sollicités pour signer des options?
Tous les propriétaires du secteur où serait construit le parc éolien ont été sollicités à un moment ou à un autre. Chaque propriétaire demeure libre de signer ou non une option car Énergie renouvelable Des Cultures n’a pas de pouvoir d’expropriation.


Est-ce que les propriétaires ont un mot à dire quant au choix de l’emplacement des éoliennes sur leur terrain?
Oui, chaque propriétaire qui a une éolienne sur son terrain est consulté quant à l’emplacement précis de l’éolienne, c’est ce qu’on appelle la micro-localisation.


Est-ce que le projet a été approuvé par tous les propriétaires terriens qui recevront des infrastructures?
C’est le cas. Énergie renouvelable Des Cultures a des options signées avec tous les propriétaires qui seront appelés à recevoir des infrastructures.

Est-ce que le branchement électrique se fera sur une ligne électrique existante? NOUVEAU!

Il est prévu de raccorder le parc sur la ligne existante de 25 kV qui longe le rang Saint-Paul à Saint-Rémi.


Y a-t-il des infrastructures du projet de parc éolien sur le Chemin de la Petite Côte?
Non, toutes les infrastructures du projet éolien sont situées au sud du noyau municipal de Saint-Michel et de Saint-Rémi.

 

Où se fera le raccordement au réseau d’Hydro-Québec?
Une étude de raccordement a été demandée à Hydro-Québec TransÉnergie. Cette étude déterminera les exigences pour l’interconnexion. Pour l’instant, il est prévu que le raccordement se fera sur la ligne à 25 kV qui longe le rang Saint-Paul à Saint-Rémi. Le point exact n’est pas encore déterminé.


Est-ce que le projet actuel sera construit au même emplacement que celui proposé en 2010?
En 2010, le projet de parc éolien Montérégie comportait quatre zones possibles pour l’installation d’éoliennes. La zone au sud de Saint-Michel et Saint-Rémi faisait partie de ces quatre zones mais elle n’avait pas été choisie.

 
Pourquoi ne pas installer des éoliennes dans des terres non fertiles au lieu d’utiliser des terres agricoles comme en Montérégie?
Le choix du site dépend en premier lieu de la qualité des vents. Plusieurs autres facteurs sont aussi pris en compte comme la proximité des centres de consommation (réduction des coûts de transport et des pertes électriques), la topologie du terrain pour la facilité de construction, l’acceptabilité sociale. La région de Saint-Michel et Saint-Rémi satisfait tous ces facteurs.

 

Est-ce que toutes les éoliennes doivent être regroupées dans une même région?
Il est nécessaire de diminuer l’étendue d’un parc éolien car un trop grand éparpillement des éoliennes ferait rapidement augmenter le coût du réseau collecteur et des chemins d’accès aux éoliennes. Ainsi, en regroupant les éoliennes dans un même secteur, l’impact territorial des infrastructures nécessaires au parc éolien (chemins d’accès, réseau collecteur) s’en trouve diminué.

 

A-t-on déjà fait une évaluation du potentiel éolien sur le territoire de Kahnawà:ke?
Il n’y a pas d’espace sur le territoire de Kahnawà:ke pour installer plus d’une ou deux éoliennes à cause d’une part de la répartition des résidences sur le territoire (il serait difficile de respecter les distances séparatrices requises entre les éoliennes et les résidences) et, d’autre part, à cause de la proximité des radars de l’aéroport de Dorval.

Est-ce que la construction de ce parc fera augmenter le coût de notre électricité comme ce fut le cas lors de la mise en service du parc éolien Montérégie?
Les hausses tarifaires d’Hydro-Québec ne sont pas liées à la mise en service d’un parc éolien en particulier. Elles reflètent l’ensemble des coûts d’approvisionnement et des autres coûts d’exploitation d’Hydro-Québec incluant les coûts du transport d’énergie.

 

Comment expliquer que ce projet soit approuvé après que la Vérificatrice générale ait affirmé que la filiale éolienne aura coûté 2,5 milliards $ aux consommateurs?
Ce projet a été retenu dans le cadre d’un appel d’offres d’Hydro-Québec Distribution lancé en 2009 pour des projets communautaires et il fait partie du bloc de 4000 MW de projets éoliens prévu dans la Stratégie énergétique du Québec 2006-2015. Parmi les 12 projets retenus dans cet appel d’offres, c’est le seul qui implique une nation autochtone. En ce qui concerne l’analyse de la vérificatrice générale, celle-ci ne tient pas compte des retombées économiques liées aux 10 milliards $ investis dans la construction et le raccordement des parcs éoliens, ni des versements aux communautés et gouvernements qui totalisent plus de 150 millions $ annuellement et ce, dans des régions qui en ont grandement besoin.

 

Qu’en est-il des surplus énergétiques annoncés par Hydro-Québec?
Les surplus énergétiques représentent une opportunité. Lors de la mise en service des centrales de la Baie James, on a connu des surplus beaucoup plus importants que ce qu’on observe présentement. C’est ce qui a permis à la société québécoise d’effectuer une première phase de transition énergétique pour passer du chauffage au mazout au chauffage électrique. Nous en sommes aujourd’hui à la deuxième phase de cette transition énergétique avec l’avènement de l’auto électrique, des centres de calcul grands consommateurs d’électricité, de l’économie du savoir, etc…

[À noter – Dans son dernier état d’avancement publié en novembre 2018, Hydro-Québec note que, par rapport à l’état d’avancement publié un an auparavant, les surplus ont diminué de 33 TWh sur un horizon de 10 ans à cause notamment de l’ajout de charges prévues pour un usage cryptographique associé aux chaînes de blocs. Or, dans une cause déposée à la Régie de l’énergie quelques mois plus tôt, elle fait état de demandes de service pour ce type d’usage totalisant plus de 18 000 MW, ce qui correspond à plus de 150 TWh annuellement.]

Comment se fera la répartition des redevances?
Les propriétaires qui hébergent des éoliennes recevront un paiement annuel de 5000 $/MW. L’ensemble des propriétaires qui ont signé des options se partageront 0,5% du revenu annuel des ventes d’électricité. Les municipalités se partageront entre 120 000 $ et 240 000 $ par an en fonction du nombre d’éoliennes sur leur territoire respectif.

 

Comment seront gérées les redevances versées aux municipalités?
C’est à chaque municipalité de déterminer l’utilisation qui sera faite des montants ainsi versés. Il n’y a aucune contrainte imposée par Énergie renouvelable Des Cultures sur l’utilisation des fonds.

 

Après la fin du contrat avec Hydro-Québec, qu’adviendra-t-il des contrats avec les propriétaires et des contributions versées aux municipalités?
Les conditions de renouvellement de ces paiements ne sont pas déterminées. Elles seront renégociées à l’époque de leur renouvellement en fonction des pratiques en vigueur dans l’industrie à cette époque et s’il n’y a pas entente, les éoliennes seront démantelées.

Est-ce que, en 2010, c’est par manque d’acceptabilité sociale que le projet de parc éolien Montérégie n’a pas été installé dans la partie sud de Saint-Rémi et Saint-Michel?
Ce n’est pas par manque d’acceptabilité sociale que les éoliennes n’ont pas été installées dans cette zone, c’est à cause de la qualité des vents qui était supérieure dans les autres zones du parc. Par ailleurs, en utilisant des éoliennes de 2,3 MW plutôt que 2 MW comme prévu à l’origine, il devenait possible de réduire le nombre d’éoliennes et par conséquent, l’empreinte du parc.

 

Dans une MRC voisine, la distance entre une éolienne et la résidence la plus proche est fixée à 2 km, pourquoi ne pas appliquer cette distance au lieu de 750 mètres?
Dans la MRC des Jardins-de-Napierville, la distance de séparation entre les résidences et les éoliennes est de 750 mètres. En appliquant une distance de 2 km, il ne serait pas possible de développer un parc éolien dans la région.

 

Est-ce que toutes les résidences seront situées à une distance de 750 mètres des éoliennes?
Toutes les éoliennes seront situées à une distance de 750 mètres ou plus de la résidence la plus proche. C’est une obligation du schéma d’aménagement de la MRC.

 

Y a-t-il une distance à respecter entre les éoliennes?
Afin d’éviter les pertes d’efficacité dues à une trop grande proximité des éoliennes, on laisse généralement une distance égale à cinq fois le diamètre du rotor entre deux éoliennes dans le sens des vents dominants. Dans le sens perpendiculaire aux vents dominants, une distance égale à trois fois le diamètre du rotor suffit.

 

Est-ce qu’il y aura des lignes aériennes?
Toutes les lignes de transport d’électricité seront enfouies, sauf pour une courte section requise pour se raccorder à la ligne d’Hydro-Québec.

 

Comment procéderez-vous lorsque le réseau collecteur doit traverser un cours d’eau?
Lors de la traversée de cours d’eau, l’enfouissement des câbles se fait par forage directionnel et non par creusage d’une tranchée.

Est-ce que les chauves-souris présentes dans la zone de projet migreront dû au dérangement lié à la construction du parc éolien? NOUVEAU!

Les habitats de chauves-souris en période d’hibernation sont les sites miniers abandonnés, les cavernes, les grottes et les granges abandonnées. Il y a certaines espèces qui, effectivement, migrent vers le sud pour revenir après l’hiver, mais ce n’est pas à cause de la présence des éoliennes. À la fin de l’hibernation pour les chauves-souris sédentaires et au retour de migration pour les espèces migratrices, toutes les chauves-souris sont actives durant la nuit et se reposent durant la journée. Leurs lieux de repos sont généralement les boisés matures, les granges et autres structures inoccupées. Les éoliennes sont positionnées de façon à s’éloigner de ces habitats.. Le risque de mortalité provient du fait qu’en se déplaçant pour se nourrir à proximité des éoliennes lorsqu’elles sont en fonction, des collisions accidentelles peuvent survenir avec les pales en mouvement. C’est pourquoi, il est important de positionner les éoliennes à bonne distance des habitats identifiés.


Quel est le taux de mortalité des oiseaux au parc éolien Montérégie?
Le taux de mortalité observé suite aux suivis réalisés pendant les trois premières années d’exploitation est inférieur à 1 mortalité/éolienne/année, ce qui est de beaucoup inférieur à la moyenne canadienne. À titre de comparaison, on estime les mortalités dues aux édifices en hauteur à près de 1500 fois plus et aux chats à près de 4800 fois plus.

Est-ce que les éoliennes produisent des vibrations dans le sol? NOUVEAU! 

Non, même au pied d’une éolienne, on ne sent pas de vibration dans le sol lorsque l’éolienne fonctionne.


À quelle profondeur seront enfouis les câbles électriques? Comment traverserez-vous les ruisseaux? NOUVEAU!

Les câbles du réseau collecteur seront enfouis à une profondeur de 1,6 m. Pour traverser les cours d’eau, on procédera par forage directionnel sous le lit du cours d’eau de façon à ne pas perturber le milieu aquatique et l’habitat du poisson.


Comment se fait la production d’électricité dans l’éolienne et comment est-elle livrée vers le réseau d’Hydro-Québec?
L’électricité est produite par une génératrice actionnée par la rotation des pales. La génératrice est située dans la nacelle au haut de l’éolienne et l’électricité est produite à une tension de 600 volts. Elle est transportée par des câbles vers un transformateur situé au pied de l’éolienne. Dans le cas du projet éolien Des Cultures, la tension est augmentée à 25 kV (soit 25 000 volts). L’électricité est alors transportée par des câbles souterrains vers la ligne de distribution d’Hydro-Québec qui est elle aussi à une tension de 25 kV.

 

Est-ce que les éoliennes seront de fabrication québécoise?
Le contrat d’achat d’électricité comprend des obligations de fabrication locale : 30% du coût des éoliennes doit provenir de la région de Gaspésie / Matane et 60% du coût du projet doit être dépensé au Québec.

 

Est-ce que les éoliennes de ce projet auront les mêmes couleurs que celles du parc éolien Montérégie?
Les éoliennes du parc éolien Montérégie proviennent du manufacturier Enercon et elles ont des couleurs distinctives à la base de la tour. Si un autre manufacturier est retenu, la couleur de la tour sera uniforme, soit blanc ou gris pâle. .

 

Est-ce que vous ferez affaire avec le même fabriquant d’éoliennes que pour le parc éolien existant?
C’est une possibilité mais d’autres options sont à l’étude également car plusieurs manufacturiers offrent des éoliennes qui pourraient satisfaire nos besoins.

Est-ce que les retombées économiques pour la municipalité seront inférieures pour 5 positions de turbines plutôt que 6? NOUVEAU!

Les paiements volontaires aux municipalités sont calculés sur la base d’un montant en dollars par MW installés dans la municipalité. S’il y a 5 turbines plutôt que 6 dans le projet, ces turbines seront plus puissantes de façon à ce que le projet compte toujours 24 MW. C’est donc le même montant qui sera remis aux municipalités.


Quels sont les bénéfices anticipés pour le projet?
Cette information est traitée de façon confidentielle. Cependant, à titre d’exemple, on peut mentionner que, pour un projet dont le coût serait de 70 millions $ avec 20% d’équité, soit 14 millions $ et un taux de rendement variant entre 8% et 12%, le bénéfice annuel moyen serait estimé à 1,4 million $. Il est entendu que ce bénéfice n’est pas garanti et que le promoteur assume tous les risques.

 

De quelle façon se feront les retombées économiques pour la communauté Mohawk?
Énergies Durables Kahnawà:ke qui investit 30% de l’équité dans le projet aura droit à 30% des bénéfices. Ces montants seront répartis à parts égales entre la Commission de développement économique de Kahnawà:ke responsable des programmes pour le développement professionnel et l’appui aux petites entreprises, et le Conseil Mohawk de Kahnawà:ke pour financer les services et infrastructures de la communauté.    

Quelle vitesse de vent et grandeur d'éoliennes avez-vous utilisées pour évaluer les répercussions sonores du parc éolien? NOUVEAU!

Pour réaliser les simulations du niveau sonore, on utilise une vitesse de vent suffisante pour que les éoliennes atteignent leur niveau sonore maximal, ce qui varie entre 9 m/s et 15 m/s selon le type d’éolienne considéré. Quant à la taille des éoliennes utilisées, les simulations sonores réalisées ont permis de confirmer que le critère de 40 dBA était respecté pour tous les types d’éoliennes considérés pour le parc éolien.

Est-ce que les simulations sonores tiennent compte du fonctionnement combiné de toutes les éoliennes? NOUVEAU!

Les simulations sonores sont faites en supposant que toutes les éoliennes sont en fonctionnement.